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Ces belles intuitions du XVIII Chapitre Général

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En dialogue avec le confrère Gabriele Ferrari

Après la célébration du XVIII Chapitre Général (CG), la publication de ses Documents et la Programmation de la Direction Générale, nous sommes arrivés dans la phase de la réception du XVIII CG. A cet étape, à partir de la lecture des Documents, le confrère Giovanni Paolo Succu a indiqué ce qu’il considérait comme étant « l’esprit du XVIII CG » (cf. iSaveriani 130, p. 15-20). Le site de la DG a publié un texte du père Gabriele Ferrari, intitulé : Après avoir lu les Documents du XVIII Chapitre Général… ». Il s’agit d’une lecture qu’on peut qualifier de « critique », voire de « très critique ».  Venant d’un ancien conseiller et supérieur général pendant 18 ans, il m’a semblé qu’elle méritait une attention particulière. C’est donc dans le souci de dialoguer avec le confrère que je propose ce partage. En partant de questions que pose notre aîné, je mets en lumière ce que je tiens comme étant les « belles intuitions du XVIII CG ». Je le fais en gardant à l’esprit la « nature de ces Documents ». Il s’agit des Documents normatifs. Ils ont été produits par nos confrères. Nonobstant leurs limites, nous espérons et croyons que Dieu a parlé par eux à notre Institut.

Des Documents doublement normatifs

Dans l’optique de « marcher ensemble » (Présentation, XVIII CG), il est souhaitable que plusieurs confrères s’impliquent dans l’interprétation des Documents du XVIII CG, comme Succu et Ferrari. Mais aucune lecture ne perdra de vue que ces Documents sont pour nous tous doublement normatifs. D’un point de juridique. Ils émanent de l’autorité suprême de la congrégation, c’est-à-dire, le Chapitre Général (C 92). Ils sont ainsi classés parmi nos textes normatifs (C 77). Comme membres de l’institut, ils sollicitent notre obéissance. Cela n’exclut pas qu’on y repère des limites ou de points qui méritent des éclaircissements. Loin de moi donc l’idée d’idéaliser les choix et les orientations du XVIIICG.

D’un point de vue théologique. Le Chapitre Général est un organe de discernement qui implique tous les membres de l’Institut. Si on pense que les capitulaires n’ont fait qu’écouter les avis des uns et des autres, et puis nous ont transmis la somme de leur compromis, alors on a droit d’accepter ou de refuser tel ou tel autre point du XVIII CG. Or pour les religieux que nous sommes, - je voudrai le croire- les choses ne fonctionnent pas ainsi. Nous tenons qu’au CG, les confrères sont allés chercher, non pas leur volonté, mais la volonté de Dieu. En se servant de nos confrères, avec leurs qualités et leurs défauts, Dieu nous a indiqué le chemin à suivre. Ce chemin, je le lis dans le souffle d’espérance dont sont porteurs les Documents du XVIII CG. C’est donc la reconnaissance de leur double nature (juridique et théologique) qui doit en guider toute interprétation correcte. Ce que Dieu attend de nous, c’est l’obéissance à sa volonté. Il me semble que c’est à ce niveau que se situe le défi majeur de la réception des orientations du Chapitre. Car il s’agit de se convaincre et croire que Dieu nous a dit sa volonté à travers les volontés des confrères. Et là ce n’est pas un verre d’eau à boire ! Pour ma part je dis : « help me God ! ».  Cela dit, Revenons au texte du père Ferrari.

Des Documents porteurs de belles intuitions

Le père Ferrari dit qu’en lisant les Documents, il n’y a pas trouvé une « impulsion prophétique ». Par contre, il y a découvert un « discours plat ». Il affirme qu’ils sont d’une lecture facile, donc pas lourd. Puis il formule des questions qui nécessitent un éclaircissement. Je crains que son impression du départ-négative- aie conditionné la lecture des Documents au point de l’empêcher d’y voir les réponses et les bonnes intuitions dont il faudrait se réjouir. Personnellement, la première fois que j’ai lu ces Documents, j’étais content d’y trouver une vision positive de la Congrégation, la beauté et l’actualité du charisme et l’espérance qui y transparaissait : un Institut capable de regarder le futur avec espérance (XVIII CG 4). Contrairement au confrère Ferrari, j’y avais repéré de bonnes nouvelles. Je souhaiterais que les confrères aînés, qui auraient une idée négative et pessimiste de la congrégation, aident les héritiers que nous sommes à nourrir cet espérance que le Chapitre a voulu nous transmettre. En pensant aux ainés, surtout ceux qui ont exercé le service de l’autorité dans la congrégation, ça me vient à l’esprit un élément de ma culture, les Bashi de la RDCongo. Chez moi, lorsqu’un grand-père se plaint continuellement du sort de ses héritiers, on lui rétorque : « nous sommes ce que tu as fait de nous ». Il me semble qu’il y a un lien entre la situation actuelle de notre congrégation et les choix et les orientations du passé. On ne peut donc dire que rien ne va aujourd’hui dans la congrégation en oubliant que nous avons une histoire. Le père Ferrari demande d’ailleurs qu’on n’oublie pas le passé. Je dis aussi la même chose !

A mon avis, les nouvelles récentes de la congrégation ne sont pas si mauvaises que ça. Je voudrai évoquer seulement deux faits : un nouveau mode d’exercice du leadership et le soin accordé à la formation des confrères. Depuis un certain temps, je m’aperçois de la volonté de la part de la congrégation d’impliquer un plus grand nombre de confrères dans le processus de discernement avant de prendre certaines décisions. Les travaux de différentes commissions et la manière dont on a préparé le Chapitre Général passé témoignent de ce souci synodal. J’y vois un bon style opposé à celui auquel on était habitué dans le passé. Certes les décisions tardent à être prises. Mais c’est mieux au lieu qu’un petit groupe décide de tout, surtout et pour tous.

Une autre bonne nouvelle : Le récent Chapitre a mis en évidence le besoin et l’urgence de la formation permanente. Dans la programmation de la nouvelle DG, on lit que ça sera une priorité avec un plan bien détaillé. (Cf. Programmation de la DG, iQuaderni de iSaveriani, 129, le point 4). Je crois que c’est une bonne nouvelle. Une congrégation qui se soucie de la formation de ses membres (pas seulement de ses jeunes en formation) est une congrégation qui négocie bien son avenir. J’apprends par exemple que tous les confrères entre leur 0 et 10 ans de mission auront droit à une formation qualifiée. C’est une nouveauté notable et une bonne nouvelle à célébrer ! Sur une autre note : le nombre de nos jeunes en formation est impressionnant et merveilleux. Je sais que certains d’entre nous ne sont pas de cet avis. Mais moi je crois que la présence de ces jeunes est un signe que Dieu nous veut encore du Dieu. C’est à nous d’en tirer le meilleur. Je pourrai dire encore beaucoup d’autres choses très belles que je vois dans la congrégation et qui m’aident à affirmer que nous ne sommes pas en train de mourir.

Réponses aux questions du père Ferrari

Sur l’état de la congrégation, les Documents disent un mot : un institut plus international et interculturel, dynamique et créatif, malgré ses fragilités : vieillissement, maladies, baisse de vocations dans certaines circonscriptions surtout dans l’hémisphère Nord (XVIII CG 3. Il ressort donc du XVIII CG, une image positive de la congrégation. Peut-être que le confrère n’y croit pas. Mais moi je pense que le XVIII CG nous fournit une image de ce que nous sommes réellement. Nous ne sommes pas une congrégation en train de mourir comme les laissent entendre certaines voix. Notre charisme fait trop de biens à plusieurs personnes grâce au service de nos confrères.

A propos de la Famille Charismatique : Qui en fait membre ? Et selon quel critère ? Les questions trouvent la réponse ici : XVIII CG 48-49. Reconnaître que la canonisation du Fondateur a rendu plus ecclésial, le charisme xavérien, et qu’elle l’a donc ouvert aux laïcs, c’est une vision du charisme peut-être difficile à accepter. Mais je crois que l’intuition du XVIII CG est encourageante. Naturellement, il reste que nous étudions les conséquences juridiques d’une telle ouverture et les modalités pratiques d’une certaine ‘laïcisation’ du charisme xavérien.

A propos de communautés mixtes : Il ne s’agit pas d’une idée nouvelle. Les Documents se réfèrent même aux Constitutions (XVIII CG 21, C. 36. 3), dont le confrère a d’ailleurs assuré la réinterprétation et l’adaptation. J’ai suivi des confrères dire que c’était un travail excellent.  Cet orientation du XVIII CG veut stimuler l’esprit de famille dont nous parlons beaucoup de fois ; peut-être sans trop y croire. La mixité implique la capacité d’accueil et d’ouverture à tous. Et la question : nous qui parlons tant de « faire du monde une seule famille », sommes-nous capables de partager notre maison avec « les non- xavériens »: autres religieux, prêtres diocésains, laïcs ? A mon avis, en retenant ce point, le XVIII CG a voulu nous pousser à être ce que nous prétendons être : Une famille des enfants de Dieu. C’est donc une bonne intuition.

Au sujet de nouvelles ouvertures en Asie et ailleurs (XVIII CG 23 a et b) : le père Ferrari constate un paradoxe dans un tel choix. Car on ne peut reconnaître le manque du personnel et proposer l’ouverture d’autres missions. Mon avis : une telle intuition de la part du XVIII CG est courageuse et prophétique. Car dans certaines circonscriptions, ce n’est pas le personnel qui fait défaut. Le problème, c’est l’attachement aux structures anciennes, par peur d’affronter les nouvelles réalités. Ouvrir d’autres missions est un signe que nous sommes une Congrégation tournée vers l’avenir et non des gestionnaires des monuments du passé.

Les abus dans l’Eglise : J’avais eu la même impression que le confrère. Les Documents peuvent faire croire que les abus sont une réalité étrangère à notre congrégation (XVIII CG 65-66). Ce qui est faux. Il est honnête de reconnaître que nous avons aussi « nos histoires ». Mais, elles ne sont pas à exposer dans les Documents d’un CG. En voulant se doter d’une « charte de prévention » à laquelle tous les confrères sont invités à souscrire, (XVIII CG 66, b), je crois que le XVIII CG veut responsabiliser chacun de nous afin d’éviter les erreurs du passé. C’est donc une bonne intuition. Car mieux vaut prévenir que guérir.

Aide aux circonscriptions vieillissantes :  Le confrère se demande s’il n’est pas temps que les circonscriptions qui ont plus du personnel viennent en aider à celles qui en ont moins. Il pense surtout à celles qui ont fondé certaines de nos missions. Je m’imagine le cas de l’Italie. Je m’accorde avec lui que l’Italie ne reflète pas le visage de notre congrégation aujourd’hui. Si nous sommes une « famille », nous devons pouvoir nous entraider afin de mettre en pratique la recommandation de saint Paul (1Co 12, 26). Je constate que la circonscription de l’Italie est la moins interculturelle de la congrégation. Certainement pour de raisons historiques- L’Italie était considérée comme une terre d’envoi des missionnaires et pas une terre de mission ! Après avoir affirmé que l’Italie est une terre de mission, nous n’avons pas tiré de conséquences d’une telle prise de conscience en ce qui concerne le partage du personnel. Et donc ma question : l’Italie a-t-elle besoin de « mission boys » xavériens ou de xavériens venant d’autres pays pour la mission en Italie ? Je suis convaincu que l’accueil de plus de confrères non italiens en Italie et dans d’autres circonscriptions vieillissantes ferait trop de bien à la Congrégation et contribuerait à la vitalité de notre charisme. Naturellement, il faudrait qu’ils aient la liberté de déployer toutes leurs énergies et leur créativité et donc qu’ils se sentent chez eux ! En ce sens, le projet de la « Maison-Mère et du Sanctuaire Conforti » peuvent contribuer à la réalisation d’une telle intuition du Chapitre étant donné que ce sont de projets qui visent à renforcer notre unité comme famille et le sens d’appartenance grâce à l’acquisition d’une « grammaire commune » (XVIII CG 5).

Les maisons à ne pas fermer : Le père se préoccupe de maisons qu’on voudrait fermer alors qu’elles devraient être maintenues pour accueillir les confrères âgés venant de missions : C’est une préoccupation légitime. Il est bon que la congrégation prenne soin de confrères qui ont dépensé leur vie pour la cause de la mission. Aujourd’hui, c’est l’Italie, demain ça sera le Congo ou autre. A propos de maintien de maisons, il me semble que dans le sens de l’esprit de famille et du sens d’appartenance, il faudrait dire plus. Si nous sommes une famille, on doit se préoccuper de tous les membres. Et c’est en ce sens que le maintien de certaines maisons interroge. Est-il prophétique de garder une maison avec 3 ou 4 confrères dont les dépenses pour la maintenir dépassent celles d’une circonscription où travaillent plus de 20 confrères ?  N’est-ce pas vrai que le budget de certaines maisons où vivent peu de confrères dépassent ou s’approchent parfois du budget d’une circonscription comme le Mozambique ou le Cameroun-Tchad ? Et si on se débarrassait de certaines maisons pour allouer cet argent à la cause de la mission ailleurs ? Ne serait-il pas là le signe que comme congrégation nous donnons la priorité au service de l’Évangile plutôt qu’au maintien de structures ?

Nogent-sur- Marne, le 12/02/2024
Louis Birabaluge sx


Queste belle intuizioni del XVIII Capitolo Generale

In dialogo con il confratello Gabriele Ferrari

Dopo la celebrazione del XVIII Capitolo Generale (CG), la pubblicazione dei suoi Documenti e la Programmazione della Direzione Generale, siamo entrati nella fase di ricezione del XVIII CG. A questo stadio, a partire dalla lettura dei Documenti, il confratello Giovanni Paolo Succu ha indicato ciò che considerava lo "spirito del XVIII CG" (cfr. iSaveriani 130, p. 15-20). Il sito della DG ha pubblicato un testo del padre Gabriele Ferrari, intitolato: "Dopo aver letto i Documenti del XVIII Capitolo Generale...". Si tratta di una lettura che può essere definita "critica", addirittura "molto critica". Venendo da un ex consigliere e superiore generale per 18 anni, mi è sembrato che meritasse un'attenzione particolare. Pertanto, nel desiderio di dialogare con il confratello, propongo questa condivisione. Partendo dalle domande poste dal nostro anziano, evidenzio ciò che considero le "belle intuizioni del XVIII CG". Lo faccio tenendo a mente la "natura di questi Documenti". Si tratta di Documenti normativi. Sono stati prodotti dai nostri confratelli. Nonostante i loro limiti, speriamo e crediamo che Dio abbia parlato attraverso di loro al nostro Istituto.

Documenti doppiamente normativi

Nell'ottica di "camminare insieme" (Presentazione, XVIII CG), è desiderabile che più confratelli si impegnino nell'interpretazione dei Documenti del XVIII CG, come Succu e Ferrari. Ma nessuna lettura perderà di vista che questi Documenti sono per tutti noi doppiamente normativi. Da un punto di vista giuridico. Emanano dall'autorità suprema della congregazione, ovvero, il Capitolo Generale (C 92). Sono quindi classificati tra i nostri testi normativi (C 77). Come membri dell'istituto, sollecitano la nostra obbedienza. Questo non esclude che si possano individuare limiti o punti che meritano chiarimenti. Lungi da me quindi l'idea di idealizzare le scelte e le orientamenti del XVIIICG.

Da un punto di vista teologico. Il Capitolo Generale è un organo di discernimento che coinvolge tutti i membri dell'Istituto. Se si pensa che i capitulari abbiano fatto solo ascoltare le opinioni degli uni e degli altri, e poi ci abbiano trasmesso la somma dei loro compromessi, allora si ha il diritto di accettare o rifiutare tale o tal altro punto del XVIII CG. Ma per i religiosi che siamo, - vorrei crederlo - le cose non funzionano così. Sosteniamo che al CG, i confratelli sono andati a cercare, non la loro volontà, ma la volontà di Dio. Servendosi dei nostri confratelli, con le loro qualità e i loro difetti, Dio ci ha indicato la strada da seguire. Questa strada, la leggo nel soffio di speranza portato dai Documenti del XVIII CG. È quindi il riconoscimento della loro doppia natura (giuridica e teologica) che deve guidare ogni corretta interpretazione. Ciò che Dio si aspetta da noi è l'obbedienza alla sua volontà. Mi sembra che sia a questo livello che si situa la sfida maggiore della ricezione degli orientamenti del Capitolo. Si tratta di convincersi e credere che Dio ci ha detto la sua volontà attraverso le volontà dei confratelli. E questo non è un bicchiere d'acqua da bere! Per parte mia dico: "aiutami Dio!". Detto questo, torniamo al testo del padre Ferrari.

Documenti portatori di belle intuizioni

Il padre Ferrari dice che leggendo i Documenti, non ha trovato una "spinta profetica". Invece, ha scoperto un "discorso piatto". Afferma che sono di facile lettura, quindi non pesanti. Poi formula domande che necessitano di chiarimenti. Temo che la sua impressione iniziale - negativa - abbia condizionato la lettura dei Documenti al punto da impedirgli di vedere le risposte e le buone intuizioni di cui dovremmo rallegrarci. Personalmente, la prima volta che ho letto questi Documenti, ero contento di trovare una visione positiva della Congregazione, la bellezza e l'attualità del carisma e la speranza che traspariva: un Istituto capace di guardare al futuro con speranza (XVIII CG 4). Contrariamente al confratello Ferrari, avevo individuato buone notizie. Vorrei che i confratelli anziani, che potrebbero avere un'idea negativa e pessimista della congregazione, aiutassero gli eredi che siamo a nutrire questa speranza che il Capitolo ha voluto trasmetterci. Pensando agli anziani, soprattutto a quelli che hanno esercitato il servizio dell'autorità nella congregazione, mi viene in mente un elemento della mia cultura, i Bashi della RDCongo. Da noi, quando un nonno si lamenta continuamente della sorte dei suoi eredi, gli si risponde: "siamo ciò che hai fatto di noi". Mi sembra che ci sia un legame tra la situazione attuale della nostra congregazione e le scelte e le orientamenti del passato. Non si può quindi dire che oggi nella congregazione non va nulla dimenticando che abbiamo una storia. Il padre Ferrari chiede inoltre di non dimenticare il passato. Dico anche io la stessa cosa!

A mio avviso, le notizie recenti della congregazione non sono così cattive. Vorrei evocare solo due fatti: un nuovo modo di esercitare la leadership e la cura accordata alla formazione dei confratelli. Da un po' di tempo, noto la volontà da parte della congregazione di coinvolgere un maggior numero di confratelli nel processo di discernimento prima di prendere certe decisioni. I lavori delle diverse commissioni e il modo in cui è stato preparato il Capitolo Generale passato testimoniano di questa preoccupazione sinodale. Ciò rappresenta un bu

on stile rispetto a quello a cui eravamo abituati in passato. Certo le decisioni tardano ad essere prese. Ma è meglio invece che un piccolo gruppo decida di tutto, soprattutto e per tutti.

Un'altra buona notizia: Il recente Capitolo ha evidenziato la necessità e l'urgenza della formazione permanente. Nel programma della nuova DG, si legge che sarà una priorità con un piano ben dettagliato. (Cfr. Programmazione della DG, iQuaderni dei iSaveriani, 129, punto 4). Credo che sia una buona notizia. Una congregazione che si preoccupa della formazione dei suoi membri (non solo dei giovani in formazione) è una congregazione che negozia bene il suo futuro. Apprendo ad esempio che tutti i confratelli tra i loro 0 e 10 anni di missione avranno diritto a una formazione qualificata. È una novità notevole e una buona notizia da celebrare! Su un'altra nota: il numero dei nostri giovani in formazione è impressionante e meraviglioso. So che alcuni tra noi non sono di questo avviso. Ma io credo che la presenza di questi giovani sia un segno che Dio ci vuole ancora del bene. Sta a noi trarne il meglio. Potrei dire ancora molte altre cose molto belle che vedo nella congregazione e che mi aiutano ad affermare che non stiamo morendo.

Risposte alle domande del padre Ferrari

Sullo stato della congregazione, i Documenti dicono una parola: un istituto più internazionale e interculturale, dinamico e creativo, nonostante le sue fragilità: invecchiamento, malattie, calo delle vocazioni in alcune circoscrizioni soprattutto nell'emisfero Nord (XVIII CG 3. Risulta quindi dal XVIII CG, un'immagine positiva della congregazione. Forse il confratello non ci crede. Ma io penso che il XVIII CG ci fornisca un'immagine di ciò che siamo realmente. Non siamo una congregazione in via di estinzione come lasciano intendere alcune voci. Il nostro carisma fa troppo bene a molte persone grazie al servizio dei nostri confratelli.

Riguardo alla Famiglia Carismatica: Chi ne fa parte? E secondo quale criterio? Le domande trovano risposta qui: XVIII CG 48-49. Riconoscere che la canonizzazione del Fondatore ha reso più ecclesiale il carisma xaveriano, e che lo ha quindi aperto ai laici, è una visione del carisma forse difficile da accettare. Ma credo che l'intuizione del XVIII CG sia incoraggiante. Naturalmente, resta che studiamo le conseguenze giuridiche di tale apertura e le modalità pratiche di una certa 'laicizzazione' del carisma xaveriano.

Riguardo alle comunità miste: Non si tratta di un'idea nuova. I Documenti si riferiscono anche alle Costituzioni (XVIII CG 21, C. 36. 3), di cui il confratello ha assicurato la reinterpretazione e l'adattamento. Ho seguito confratelli dire che era un lavoro eccellente. Questa orientazione del XVIII CG vuole stimolare lo spirito di famiglia di cui parliamo tante volte; forse senza troppo crederci. La mistione implica la capacità di accoglienza e di apertura a tutti. E la domanda: noi che parliamo tanto di "fare del mondo una sola famiglia", siamo capaci di condividere la nostra casa con "i non-xaveriani": altri religiosi, preti diocesani, laici? A mio avviso, trattenendo questo punto, il XVIII CG ha voluto spingerci ad essere ciò che pretendiamo di essere: Una famiglia dei figli di Dio. È quindi una buona intuizione.

Sulle nuove aperture in Asia e altrove (XVIII CG 23 a e b): il padre Ferrari constata un paradosso in tale scelta. Poiché non si può riconoscere la mancanza di personale e proporre l'apertura di altre missioni. Il mio parere: tale intuizione da parte del XVIII CG è coraggiosa e profetica. Poiché in alcune circoscrizioni, non è il personale che manca. Il problema è l'attaccamento alle strutture antiche, per paura di affrontare le nuove realtà. Aprire altre missioni è un segno che siamo una Congregazione rivolta verso il futuro e non dei gestori di monumenti del passato.

Gli abusi nella Chiesa: Avevo avuto la stessa impressione del confratello. I Documenti possono far credere che gli abusi siano una realtà estranea alla nostra congregazione (XVIII CG 65-66). Ciò che è falso. È onesto riconoscere che abbiamo anche "le nostre storie". Ma, esse non sono da esporre nei Documenti di un CG. Volendo dotarsi di una "carta di prevenzione" alla quale tutti i confratelli sono invitati a sottoscrivere, (XVIII CG 66, b), credo che il XVIII CG voglia responsabilizzare ciascuno di noi al fine di evitare gli errori del passato. È quindi una buona intuizione. Poiché meglio prevenire che curare.

Aiuto alle circoscrizioni invecchianti: Il confratello si chiede se non sia tempo che le circoscrizioni che hanno più personale vengano in aiuto a quelle che ne hanno meno. Pensando soprattutto a quelle che hanno fondato alcune delle nostre missioni. Mi immagino il caso dell'Italia. Concordo con lui che l'Italia non riflette il volto della nostra congregazione oggi. Se siamo una "famiglia", dobbiamo poterci aiutare a mettere in pratica la raccomandazione di san Paolo (1Co 12, 26). Constato che la circoscrizione dell'Italia è la meno interculturale della congregazione. Certamente per ragioni storiche- L'Italia era considerata come una terra di invio dei missionari e non una terra di missione! Dopo aver affermato che l'Italia è una terra di missione, non abbiamo tratto le conseguenze di tale presa di coscienza per quanto riguarda la condivisione del personale. E quindi la mia domanda: l'Italia ha bisogno di "mission boys" xaveriani o di xaveriani provenienti da altri paesi per la missione in Italia? Sono convinto che l'accoglienza di più confratelli non italiani in Italia e in altre circoscrizioni invecchianti farebbe molto bene alla Congregazione e contribuirebbe alla vitalità del nostro carisma. Naturalmente, dovrebbero avere la libertà di dispiegare tutte le loro energie e la loro creatività e quindi sentirsi a casa! In questo senso, il progetto della "Casa Madre e del Santuario Conforti" possono contribuire alla realizzazione di tale intuizione del Capitolo dato che sono progetti che mirano a rafforzare la nostra unità come famiglia e il senso di appartenenza grazie all'acquisizione di una "grammatica comune" (XVIII CG 5).

Le case da non chiudere: Il padre si preoccupa delle case che si vorrebbero chiudere mentre dovrebbero essere mantenute per accogliere i confratelli anziani provenienti dalle missioni: È una preoccupazione legittima. È buono che la congregazione si prenda cura dei confratelli che hanno speso la loro vita per la causa della missione. Oggi è l'Italia, domani sarà il Congo o altro. Riguardo al mantenimento delle case, mi sembra che nel senso dello spirito di famiglia e del senso di appartenenza, si dovrebbe dire di più. Se siamo una famiglia, dobbiamo preoccuparci di tutti i membri. Ed è in questo senso che il mantenimento di alcune case interroga. È profetico mantenere una casa con 3 o 4 confratelli le cui spese per mantenerla superano quelle di una circoscrizione dove lavorano più di 20 confratelli? Non è vero che il budget di alcune case dove vivono pochi confratelli supera o si avvicina a volte al budget di una circoscrizione come il Mozambico o il Camerun-Ciad? E se ci liberassimo di alcune case per allocare quei soldi alla causa della missione altrove? Non sarebbe lì il segno che come congregazione diamo la priorità al servizio del Vangelo piuttosto che al mantenimento di strutture?

Nogent-sur-Marne, 12/02/2024
Louis Birabaluge sx


Estas bellas intuiciones del XVIII Capítulo General

En diálogo con el p. Gabriel Ferrari

Tras la celebración del XVIII Capítulo General (CG), la publicación de sus Documentos y la Programación de la Dirección General, hemos entrado en la fase de recepción del XVIII CG. En esta etapa, a partir de la lectura de los Documentos, el hermano Giovanni Paolo Succu señaló lo que consideraba el "espíritu del XVIII CG" (cf. iSaveriani 130, p. 15-20). El sitio de la DG publicó un texto del padre Gabriele Ferrari, titulado: "Después de leer los Documentos del XVIII Capítulo General...". Se trata de una lectura que se puede calificar de "crítica", incluso de "muy crítica". Viniendo de un ex consejero y superior general por 18 años, me pareció que merecía una atención particular. Por lo tanto, con el deseo de dialogar con el hermano, propongo este compartir. Partiendo de las preguntas que plantea nuestro mayor, destaco lo que considero las "bellas intuiciones del XVIII CG". Lo hago manteniendo en mente la "naturaleza de estos Documentos". Son Documentos normativos. Fueron producidos por nuestros hermanos. A pesar de sus limitaciones, esperamos y creemos que Dios habló a través de ellos a nuestro Instituto.

Documentos doblemente normativos

Con la visión de "caminar juntos" (Presentación, XVIII CG), es deseable que varios hermanos participen en la interpretación de los Documentos del XVIII CG, como Succu y Ferrari. Pero ninguna lectura perderá de vista que estos Documentos son para todos nosotros doblemente normativos. Desde un punto de vista jurídico. Emmanan de la autoridad suprema de la congregación, es decir, el Capítulo General (C 92). Se clasifican así entre nuestros textos normativos (C 77). Como miembros del instituto, solicitan nuestra obediencia. Esto no excluye que podamos identificar limitaciones o puntos que merezcan aclaraciones. Lejos de mí la idea de idealizar las elecciones y orientaciones del XVIIICG.

Desde un punto de vista teológico. El Capítulo General es un órgano de discernimiento que implica a todos los miembros del Instituto. Si pensamos que los capitulares solo escucharon las opiniones de unos y otros, y luego nos transmitieron la suma de su compromiso, entonces tenemos derecho a aceptar o rechazar tal o cual punto del XVIII CG. Pero para los religiosos que somos, - quiero creerlo - las cosas no funcionan así. Sostenemos que en el CG, los hermanos buscaron, no su voluntad, sino la voluntad de Dios. Usando a nuestros hermanos, con sus cualidades y defectos, Dios nos señaló el camino a seguir. Este camino, lo leo en el aliento de esperanza que llevan los Documentos del XVIII CG. Es, por lo tanto, el reconocimiento de su doble naturaleza (jurídica y teológica) lo que debe guiar toda interpretación correcta. Lo que Dios espera de nosotros es la obediencia a su voluntad. Me parece que es a este nivel donde se sitúa el mayor desafío de la recepción de las orientaciones del Capítulo. Se trata de convencerse y creer que Dios nos habló su voluntad a través de las voluntades de los hermanos. ¡Y eso no es un vaso de agua para beber! Por mi parte, digo: "¡ayúdame Dios!". Dicho esto, volvamos al texto del padre Ferrari.

Documentos portadores de bellas intuiciones

El padre Ferrari dice que al leer los Documentos, no encontró un "impulso profético". Por el contrario, descubrió un "discurso plano". Asegura que son de lectura fácil, por lo tanto, no pesados. Luego formula preguntas que necesitan aclaración. Temo que su impresión inicial -negativa- haya condicionado la lectura de los Documentos al punto de impedirle ver las respuestas y las buenas intuiciones que deberíamos celebrar. Personalmente, la primera vez que leí estos Documentos, me alegró encontrar una visión positiva de la Congregación, la belleza y actualidad del carisma y la esperanza que transmitían: un Instituto capaz de mirar hacia el futuro con esperanza (XVIII CG 4). A diferencia del hermano Ferrari, yo había identificado buenas noticias. Desearía que los hermanos mayores, que podrían tener una idea negativa y pesimista de la congregación, ayudaran a los herederos que somos a nutrir esta esperanza que el Capítulo quiso transmitirnos. Pensando en los mayores, especialmente en aquellos que han ejercido el servicio de la autoridad en la congregación, me viene a la mente un elemento de mi cultura, los Bashi de la RDCongo. En mi tierra, cuando un abuelo se queja continuamente del destino de sus herederos, se le responde: "somos lo que tú has hecho de nosotros". Me parece que hay una conexión entre la situación actual de nuestra congregación y las elecciones y orientaciones del pasado. Por lo tanto, no se puede decir que hoy en la congregación nada va bien olvidando que tenemos una historia. El padre Ferrari también pide que no olvidemos el pasado. ¡Yo digo lo mismo!

En mi opinión, las noticias recientes de la congregación no son tan malas. Solo quiero mencionar dos hechos: un nuevo modo de ejercer el liderazgo y el cuidado brindado a la formación de los hermanos. Desde hace algún tiempo, noto la voluntad por parte de la congregación de involucrar a un mayor número de hermanos en el proceso de discernimiento antes de tomar ciertas decisiones. Los trabajos de las distintas comisiones y la forma en que se preparó el Capítulo General pasado testimonian esta preocupación sinodal. Veo esto como un buen estilo en comparación con el que estábamos acostumbrados en el pasado. Ciertamente, las decisiones tardan en tomarse. Pero es mejor que un pequeño grupo decida todo, sobre todo y para todos.

Otra buena noticia: El reciente Capítulo ha resaltado la necesidad y urgencia de la formación continua. En la programación de la nueva Dirección General, se lee que será una prioridad con un plan bien detallado. (Cf. Programación de la DG, iQuaderni de iSaveriani, 129, el punto 4). Creo que es una buena noticia. Una congregación que se preocupa por la formación de sus miembros (no solo de sus jóvenes en formación) es una congregación que negocia bien su futuro. Aprendo, por ejemplo, que todos los hermanos entre sus 0 y 10 años de misión tendrán derecho a una formación calificada. Esto es una novedad notable y una buena noticia para celebrar. En otro aspecto: el número de nuestros jóvenes en formación es impresionante y maravilloso. Sé que algunos de nosotros no comparten esta opinión. Pero yo creo que la presencia de estos jóvenes es una señal de que Dios aún nos quiere del lado de Dios. Depende de nosotros sacar lo mejor de ello. Podría decir muchas otras cosas muy hermosas que veo en la congregación y que me ayudan a afirmar que no estamos en proceso de desaparecer.

Respuestas a las preguntas del padre Ferrari

Sobre el estado de la congregación, los Documentos dicen una palabra: un instituto más internacional e intercultural, dinámico y creativo, a pesar de sus fragilidades: envejecimiento, enfermedades, baja de vocaciones en ciertas circunscripciones especialmente en el hemisferio Norte (XVIII CG 3. De ahí que del XVIII CG emerge una imagen positiva de la congregación. Quizás el hermano no lo crea. Pero yo pienso que el XVIII CG nos proporciona una imagen real de lo que somos. No somos una congregación en proceso de morir como lo sugieren algunas voces. Nuestro carisma hace mucho bien a muchas personas gracias al servicio de nuestros hermanos.

Acerca de la Familia Carismática: ¿Quién es miembro? ¿Y según qué criterio? Las preguntas encuentran respuesta aquí: XVIII CG 48-49. Reconocer que la canonización del Fundador ha hecho más eclesial el carisma xaveriano, y que por lo tanto lo ha abierto a los laicos, es una visión del carisma que quizás sea difícil de aceptar. Pero creo que la intuición del XVIII CG es alentadora. Naturalmente, queda que estudiemos las consecuencias jurídicas de tal apertura y las modalidades prácticas de cierta 'laicización' del carisma xaveriano.

Acerca de las comunidades mixtas: No se trata de una idea nueva. Los Documentos incluso se refieren a las Constituciones (XVIII CG 21, C. 36. 3), cuya reinterpretación y adaptación, por cierto, fue asegurada por el hermano. He escuchado a hermanos decir que fue un trabajo excelente. Esta orientación del XVIII CG quiere estimular el espíritu de familia del que hablamos muchas veces; quizás sin creerlo demasiado. La mixtura implica la capacidad de acogida y de apertura a todos. Y la pregunta: nosotros, que hablamos tanto de "hacer del mundo una sola familia", ¿somos capaces de compartir nuestra casa con "los no xaverianos": otros religiosos, sacerdotes diocesanos, laicos? En mi opinión, al retener este punto, el XVIII CG quiso impulsarnos a ser lo que pretendemos ser: Una familia de hijos de Dios. Por lo tanto, es una buena intuición.

Sobre nuevas aperturas en Asia y otros lugares (XVIII CG 23 a y b): el padre Ferrari observa un paradoja en tal elección. Pues no se puede reconocer la falta de personal y proponer la apertura de otras misiones. Mi opinión: tal intuición por parte del XVIII CG es valiente y profética. Pues en algunas circunscripciones, no es el personal lo que falta. El problema es el apego a las estructuras antiguas, por miedo a enfrentar nuevas realidades. Abrir otras misiones es una señal de que somos una Congregación orientada hacia el futuro y no meros gestores de monumentos del pasado.

Los abusos en la Iglesia: Tenía la misma impresión que el hermano. Los Documentos pueden hacer creer que los abusos son una realidad ajena a nuestra congregación (XVIII CG 65-66). Lo cual es falso. Es honesto reconocer que también tenemos "nuestras historias". Pero, no están para ser expuestas en los Documentos de un CG. Al querer dotarse de una "carta de prevención" a la cual todos los hermanos están invitados a suscribir, (XVIII CG 66, b), creo que el XVIII CG quiere responsabilizarnos a todos para evitar los errores del pasado. Por lo tanto, es una buena intuición. Pues mejor prevenir que curar.

Ayuda a las circunscripciones envejecidas: El hermano se pregunta si no es tiempo de que las circunscripciones que tienen más personal vengan en ayuda de aquellas que tienen menos. Piensa sobre todo en aquellas que han fundado algunas de nuestras misiones. Me imagino el caso de Italia. Estoy de acuerdo con él en que Italia no refleja el rostro de nuestra congregación hoy. Si somos una "familia", debemos poder ayudarnos mutuamente para poner en práctica la recomendación de san Pablo (1Co 12, 26). Observo que la circunscripción de Italia es la menos intercultural de la congregación. Ciertamente por razones históricas- Italia era considerada como una tierra de envío de misionarios y no una tierra de misión. Después de afirmar que Italia es una tierra de misión, no hemos sacado consecuencias de tal conciencia en lo que respecta al compartir del personal. Y por lo tanto mi pregunta: ¿Italia necesita de "mission boys" xaverianos o de xaverianos venidos de otros países para la misión en Italia? Estoy convencido de que la acogida de más hermanos no italianos en Italia y en otras circunscripciones envejecidas haría mucho bien a la Congregación y contribuiría a la vitalidad de nuestro carisma. Naturalmente, deberían tener la libertad de desplegar todas sus energías y creatividad y por lo tanto sentirse como en casa. En este sentido, el proyecto de la "Casa Madre y del Santuario Conforti" pueden contribuir a la realización de tal intuición del Capítulo dado que son proyectos que buscan reforzar nuestra unidad como familia y el sentido de pertenencia gracias a la adquisición de una "gramática común" (XVIII CG 5).

Las casas que no deben cerrarse: El padre se preocupa por casas que se querrían cerrar mientras deberían mantenerse para acoger a los hermanos ancianos venidos de misiones: Es una preocupación legítima. Es bueno que la congregación se haga cargo de hermanos que han gastado su vida por la causa de la misión. Hoy es Italia, mañana será el Congo u otro. Acerca del mantenimiento de casas, me parece que en el sentido del espíritu de familia y del sentido de pertenencia, se debería decir más. Si somos una familia, debemos preocuparnos por todos los miembros. Y es en este sentido que el mantenimiento de algunas casas interpela. ¿Es profético mantener una casa con 3 o 4 hermanos cuyos gastos para mantenerla superan los de una circunscripción donde trabajan más de 20 hermanos? ¿No es cierto que el presupuesto de algunas casas donde viven pocos hermanos supera o se acerca a veces al presupuesto de una circunscripción como Mozambique o Camerún-Chad? ¿Y si nos deshiciéramos de algunas casas para asignar ese dinero a la causa de la misión en otro lugar? ¿No sería eso una señal de que como congregación damos prioridad al servicio del Evangelio en lugar de al mantenimiento de estructuras?

Nogent-sur-Marne, el 12/02/2024
Louis Birabaluge sx

 

 

Louis Birabaluge sx
15 Febrero 2024
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