Skip to main content

Quelle Église synodale en Afrique ?

105/500

Quelle Église synodale en Afrique ?

Le Centre d’Études Africaines (CEA) des Missionnaires xavériens publie le numéro 18 de ses Cahiers portant sur le thème de la réception dans les Églises d’Afrique du synode des évêques sur la synodalité. Voici l’éditorial qui présente l’ensemble des publications.

De la réception africaine du synode sur la synodalité

Avec la publication du Document Final (DF) (26/10/2024) du Synode des évêques sur la Synodalité : Communion, Participation et Mission, le processus synodal est entré dans sa phase de réception, d’approfondissement et de mise en œuvre. C’est le moment pour chaque Église locale d’accueillir les fruits de ce temps d’Église de discernement consultatif qui a commencé modestement, mais que d’aucuns ont fini par qualifier « d’un nouveau concile qui ne dit pas son nom » (Christoph Théobald) : Un nouveau concile qui ne dit pas son nom ? Le synode sur la synodalité – voie de pacification et de créativité, Paris, Éditions Salvator, octobre 2023, tellement le Synode s’est montré plus ambitieux allant jusqu’à proposer des réformes dans l’Église. Faut-il encore que ces réformes ne soient pas mal comprises.

Un possible malentendu

L’enthousiasme qui s’observe dans la réception du processus synodal n’est pas dépourvu de malentendu. Récemment, lors d’une session de Formation Permanente pour les jeunes missionnaires, j’ai entendu un jeune prêtre xavérien dire qu’étant donné la diminution du personnel missionnaire, il était opportun d’associer les laïcs aux activités pastorales. C’était, disait-il, une manière de mettre en œuvre les orientations du synode sur la synodalité. D’après lui, les laïcs ne sont sollicités que pour répondre à un besoin de main d’œuvre. A cette même Formation, une laïque invitée à partager son expérience de collaboration entre clercs et laïcs, évoquait le récent synode comme remède à ce qu’elle qualifiait de « trop de pouvoir des prêtres ». Selon elle, la synodalité exigerait plutôt un partage de ce pouvoir entre laïcs et clercs, avec une large part pour les laïcs. Car, affirmait-elle, ils constituent la majorité des fidèles dans l’Église.

On ne peut écarter du revers de la main ces propos. Si le synode voulu par le défunt pape François visait la participation de tous les baptisés à la mission d’annonce de l’évangile, il serait erroné de penser la synodalité en partant des catégories politiques de la démocratie et du parlementarisme. Ainsi, dans les propos des uns et des autres, on peut voir un risque de fausser ou de mal saisir les objectifs du synode sur la synodalité, cet événement qui s’offre pourtant comme un moment providentiel pour la vie des Églises et des chrétiens engagés dans l’annonce et le témoignage de l’évangile.

Si on perd la mission comme horizon de cet événement ecclésial, on court le risque de transformer le synode en un appel à partager le pouvoir. Dans un contexte de marginalisation des laïcs et de tentation de confiscation de la grâce baptismale par une survalorisation du sacrement d’ordre, comme c’est le cas dans certaines églises d’Afrique, une vigilance s’impose pour ne pas dévoyer les intentions du processus synodal.

Les critères de la vraie réforme

Pour éviter toute caricature du chemin synodal, il est utile de garder à l’esprit les critères d’une vraie et fausse réforme dans l’Église, en référence à la belle intuition du père Yves Congar[1]. En effet, selon le dominicain français, les vrais critères sont : 1/La primauté de la charité et de la pastorale ; 2/ La communion avec toute l’֤Église ; 3/La patience ; le respect des délais ou l’appel à la sainteté et à la conversion 4/ La fidélité à la Tradition. Tandis qu’une fausse réforme se reconnait par les signes suivant : 1/ L’esprit de rupture ou de contestation ; 2/ la recherche du succès humain ou de l’efficacité ; 3/le refus de la patience et le rejet de l’institution ; 4/ la substitution du politique au spirituel ; 5/ L’auto-justification du groupe réformateur.  Ces repères qui datent des années 50 alors que l’Église était en pleine ébullition, restent un guide sûr pour nos Églises d’Afrique en mal de réforme pour être plus fidèles à l’Évangile.

Une triple articulation de ce Cahiers

Dans l’optique du travail des groupes d’études (DF 9) souhaité par le Synode pour la suite du chemin entamé, le présent numéro de nos Cahiers veut participer à l’impulsion de cet esprit synodal voulu par la XVIe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques. Les contributions se déploient en une triple articulation. Le DF est lu, accueilli et projeté à partir des problématiques des églises et des sociétés africaines. Sans le nommer explicitement, les publications rassemblées ici ont comme fil rouge : la primauté de la mission.

Après leurs travaux, les participants au Synode (2021-2024) ensemble avec le pape François ont dit combien l’idée de synodalité les a réjouis : « Pas à pas, nous avons compris qu’au cœur du Synode (…), il y a un appel à la joie et au renouveau de l’Église à la suite du Seigneur, dans l’engagement au service de sa mission et dans la recherche des moyens de lui être fidèle » (DF 3).

Dans un premier temps, la réflexion permet d’identifier les signes dans les églises d’Afrique qui corroborent ce sentiment de joie surgi au Synode des évêques. Au même moment, on cherche à indiquer les points d’attention qui sollicitent une écoute de ce que l’Esprit dit aux églises (Ap 2, 7). Un des points cruciaux sur lequel la conversion de nos Églises est attendue, est laisser la grâce baptismale des femmes se déployer. L’interview publiée atteste que les femmes ne revendiquent rien sinon faire confiance en l’Esprit de Dieu qui agit de manière créative en elles en vue du bien du corps ecclésial. 

En partant du DF, le deuxième corpus se charge de clarifier le sens catholique de synodalité et sa finalité. Donc il met en exergue des questions ecclésiologiques fondamentales que le récent Synode des évêques a permis de redécouvrir. Le troisième axe est plus prospectif. Il indique les aspects qui, dans nos églises d’Afrique, sollicitent un pas décisif de conversion sans lequel il est difficile d’imaginer un nouvel appel à la mission (DF 11). L’apport du charisme de la vie consacrée, le délicat rapport et usage évangélique de biens des Églises…sont autant de points au sujet desquels les auteurs alertent les lecteurs. Il aurait fallu un article sur les structures de coresponsabilité dans nos Églises : les divers conseils diocésains et paroissiaux. Nous espérons y revenir dans un prochain numéro qui sera consacré à la question du « pouvoir dans les Églises d’Afrique ». 

Les deux livres :  L’Église, des femmes avec des hommes d’Anne-Marie PELLETIER (Paris, Cerf, 2019, 248p) et L’Église que nous voulons en Afrique d’Agbonkhianmeghe E. A. ORobator, sj, (ed), (Nairobi, Paulines, 2015. 342p), présentés dans la section Varia, participent à ce style synodal décrit dans tout ce numéro. Leurs auteurs pensent des thèmes qui sont d’une actualité brulante : la condition de la femme dans l’Église et la problématique de conversion de l’Église. C’est pour cette raison que nous invitons à les lire.

 

What kind of synodal Church in Africa?

The Centre for African Studies (CAS) of the Xaverian Missionaries has published the number 18 of its Cahiers series on the theme of the reception in African churches of the Synod of Bishops on Synodality. Here is the editorial presenting all the publications.

The African reception of the Synod on Synodality

With the publication of the Final Document (FD) (10/26/2024) of the Synod of Bishops on Synodality: Communion, Participation, and Mission, the synodal process has entered its phase of reception, deepening, and implementation. It is now time for each local Church to welcome the fruits of this time of consultative discernment within the Church, which began modestly but which some have come to describe as “a new council that does not say its name” (Christoph Théobald): (Un nouveau concile qui ne dit pas son nom? Le synode sur la synodalité – voie de pacification et de créativité, Paris, Éditions Salvator, octobre 2023) : A new council that does not say its name? The Synod on Synodality: A Path to Peace and Creativity, Paris, Éditions Salvator, October 2023, as the Synod proved to be more ambitious, going so far as to propose reforms in the Church. The hope is that these reforms are not misunderstood.

A possible misunderstanding

The enthusiasm with which the synodal process has been received is not without misunderstanding. Recently, during an ongoing formation meeting for young missionaries, I heard a young Xaverian priest say that, given the decline in missionary personnel, it was appropriate to involve lay people in pastoral activities. This, he said, was a way of implementing the Synod's guidelines on synodality. In his view, lay people are only being called upon to meet a need for manpower. At the same meeting, a lay woman invited to share her experience of collaboration between clergy and laity referred to the recent synod as a remedy for what she described as “too much power for priests.” In her view, synodality would instead require a sharing of this power between lay people and clergy, with a large share going to lay people. For, she asserted, they constitute the majority of the faithful in the Church.

These remarks cannot be dismissed out of hand. If the synod desired by the late Pope Francis aimed at the participation of all the baptized in the mission of proclaiming the Gospel, it would be wrong to think of synodality in terms of the political categories of democracy and parliamentarianism. Thus, in the comments of various parties, we can see a risk of distorting or misunderstanding the objectives of the synod on synodality, an event that nevertheless offers itself as a providential moment for the life of the Churches and Christians engaged in proclaiming and witnessing to the Gospel.

If we lose sight of mission as the horizon of this ecclesial event, we run the risk of turning the synod into a call to share power. In a context of marginalization of the laity and the temptation to confiscate baptismal grace by overvaluing the sacrament of Holy Orders, as is the case in some churches in Africa, vigilance is needed so as not to distort the main goal of the synodal process.

The criteria for true reform

To avoid any caricature of the synodal path, it is useful to keep in mind the criteria for true and false reform in the Church, with reference to the beautiful insight of Father Yves Congar. According to the French Dominican, the true criteria are: 1/The primacy of charity and pastoral care; 2/ Communion with the whole Church; 3/Patience; respect for deadlines or the call to holiness and conversion 4/Fidelity to Tradition. Whereas a false reform can be recognized by the following signs: 1/The spirit of rupture or contestation; 2/The search for human success or efficiency; 3/The refusal of patience and the rejection of the institution; 4/ The substitution of the political for the spiritual; 5/ The self-justification of the reforming group. These benchmarks, which date back to the 1950s when the Church was in turmoil, remain a sure guide for our Churches in Africa, which are in need of reform in order to be more faithful to the Gospel.

A threefold structure for this Cahiers

In line with the work of the study groups (DF 9) requested by the Synod for the continuation of the process that has begun, this number of our Cahiers aims to contribute to the synodal spirit desired by the 16th Ordinary General Assembly of the Synod of Bishops. The contributions are organized into three sections. The DF is read, welcomed, and projected from the perspective of the issues facing African churches and societies. Without naming it explicitly, the publications gathered here have a common thread: the primacy of mission.

After their work, the participants in the Synod (2021-2024), together with Pope Francis, expressed how much the idea of synodality had delighted them: “Step by step, we have come to understand that at the heart of the Synod (...) there is a call to joy and renewal of the Church in following the Lord, in commitment to the service of his mission and in the search for ways to be faithful to him” (DF 3).

As a first step, reflection allows us to identify the signs in the churches of Africa that corroborate this feeling of joy that arose at the Synod of Bishops. At the same time, we seek to indicate the points of attention that call for listening to what the Spirit is telling to the churches (Rev 2:7). One of the crucial points on which the conversion of our churches is expected is to allow the baptismal grace of women to unfold. The published interview attests that women claim nothing other than to trust in the Spirit of God who acts creatively in them for the good of the ecclesial body.

Starting from the DF, the second corpus clarifies the catholic meaning of synodality and its purpose. It therefore highlights fundamental ecclesiological questions that the recent Synod of Bishops has helped to rediscover. The third axis is more forward-looking. It points to aspects of our churches in Africa that call for a decisive step of conversion, without which it is difficult to imagine a new call to mission (DF 11). The contribution of the charism of consecrated life, the delicate relationship and evangelical use of church property... these are all points on which the authors alert readers. An article on the structures of co-responsibility in our churches—the various diocesan and parish councils—would have been necessary. We hope to return to this topic in a future number dedicated on the question of “power in the churches of Africa.”

The two books: L’Église, des femmes avec des hommes (The Church, of Women with Men) by Anne-Marie PELLETIER (Paris, Cerf, 2019, 248p) and L’Église que nous voulons en Afrique (The Church We Want in Africa) by Agbonkhianmeghe E. A. OROBATOR, SJ, (ed), (Nairobi, Paulines, 2015. 342p), presented in the section Varia , contribute to the synodal style described throughout this Cahiers. Their authors reflect on topics that are highly urgent: the status of women in the Church and the issue of the Church's conversion. That is why we invite you to read them.

 

Quale Chiesa sinodale in Africa?

Il Centro di Studi Africani (CSA) dei Missionari Saveriani pubblica il numero 18 dei suoi Cahiers dedicato al tema dell'accoglienza nelle Chiese africane del Sinodo dei Vescovi sulla sinodalità. Ecco l'editoriale che presenta l'insieme delle pubblicazioni. 

La ricezione africana del Sinodo sulla sinodalità

Con la pubblicazione del Documento Finale (DF) (26/10/2024) del Sinodo dei Vescovi sulla Sinodalità: Comunione, Partecipazione e Missione, il processo sinodale è entrato nella fase di ricezione, approfondimento e attuazione. È il momento per ogni Chiesa locale di accogliere i frutti di questo tempo di discernimento consultivo della Chiesa, iniziato in modo modesto, ma che alcuni hanno finito per definire «un nuovo concilio che non dice il suo nome» (Christoph Théobald): Un nuovo concilio che non dice il suo nome? Il sinodo sulla sinodalità – via di pacificazione e creatività, Parigi, Éditions Salvator, ottobre 2023, tanto il Sinodo si è mostrato più ambizioso arrivando a proporre riforme nella Chiesa. È necessario però che queste riforme non vengano fraintese.

Un possibile malinteso

L'entusiasmo che si osserva nell'accoglienza del processo sinodale non è privo di malintesi. Recentemente, durante una sessione di formazione permanente per giovani missionari, ho sentito un giovane sacerdote gesuita dire che, data la diminuzione del personale missionario, era opportuno coinvolgere i laici nelle attività pastorali. Era, diceva, un modo per attuare gli orientamenti del sinodo sulla sinodalità. Secondo lui, i laici sono chiamati solo per rispondere a un bisogno di manodopera. Alla stessa formazione, una laica invitata a condividere la sua esperienza di collaborazione tra chierici e laici, ha evocato il recente sinodo come rimedio a ciò che lei definiva «troppo potere dei sacerdoti». Secondo lei, la sinodalità richiederebbe piuttosto una condivisione di questo potere tra laici e chierici, con una parte consistente per i laici. Perché, affermava, essi costituiscono la maggioranza dei fedeli nella Chiesa.

Non si possono ignorare queste affermazioni. Se il sinodo voluto dal defunto papa Francesco mirava alla partecipazione di tutti i battezzati alla missione di annuncio del Vangelo, sarebbe errato pensare alla sinodalità partendo dalle categorie politiche della democrazia e del parlamentarismo. Così, nelle parole degli uni e degli altri, si può vedere il rischio di distorcere o fraintendere gli obiettivi del sinodo sulla sinodalità, evento che si presenta invece come un momento provvidenziale per la vita delle Chiese e dei cristiani impegnati nell'annuncio e nella testimonianza del Vangelo.

Se si perde di vista la missione come orizzonte di questo evento ecclesiale, si corre il rischio di trasformare il sinodo in un appello a condividere il potere. In un contesto di emarginazione dei laici e di tentazione di confiscare la grazia battesimale attraverso una sopravvalutazione del sacramento dell'ordine, come avviene in alcune Chiese africane, è necessaria una certa vigilanza per non snaturare le intenzioni del processo sinodale.

I criteri della vera riforma

Per evitare qualsiasi caricatura del cammino sinodale, è utile tenere a mente i criteri di una riforma vera e falsa nella Chiesa, facendo riferimento alla bella intuizione di padre Yves Congar . Infatti, secondo il domenicano francese, i veri criteri sono: 1/Il primato della carità e della pastorale; 2/ La comunione con tutta la Chiesa; 3/ La pazienza; il rispetto dei tempi o l'appello alla santità e alla conversione 4/ La fedeltà alla Tradizione. Mentre una falsa riforma si riconosce dai seguenti segni: 1/ Lo spirito di rottura o di contestazione; 2/ La ricerca del successo umano o dell'efficacia; 3/ Il rifiuto della pazienza e il rifiuto dell'istituzione; 4/ La sostituzione del politico allo spirituale; 5/ L'auto-giustificazione del gruppo riformatore. Questi punti di riferimento, che risalgono agli anni '50, quando la Chiesa era in pieno fermento, rimangono una guida sicura per le nostre Chiese africane che hanno bisogno di riforme per essere più fedeli al Vangelo.

Una triplice articolazione di questo Cahiers

Nell'ottica del lavoro dei gruppi di studio (DF 9) auspicato dal Sinodo per il proseguimento del cammino intrapreso, il presente numero dei nostri Cahiers vuole partecipare all'impulso di questo spirito sinodale voluto dalla XVI Assemblea Generale Ordinaria del Sinodo dei Vescovi. I contributi si articolano in tre parti. Il DF viene letto, accolto e proiettato a partire dalle problematiche delle chiese e delle società africane. Senza nominarlo esplicitamente, le pubblicazioni qui raccolte hanno come filo conduttore: il primato della missione.

Dopo i loro lavori, i partecipanti al Sinodo (2021-2024) insieme a Papa Francesco hanno espresso quanto l'idea di sinodalità li abbia rallegrati: «Passo dopo passo, abbiamo compreso che al centro del Sinodo (...) c'è un invito alla gioia e al rinnovamento della Chiesa al seguito del Signore, nell'impegno al servizio della sua missione e nella ricerca dei mezzi per essergli fedeli» (DF 3).

In una prima fase, la riflessione permette di identificare i segni nelle Chiese africane che confermano questo sentimento di gioia emerso durante il Sinodo dei vescovi. Allo stesso tempo, si cerca di indicare i punti di attenzione che richiedono un ascolto di ciò che lo Spirito dice alle Chiese (Ap 2, 7). Uno dei punti cruciali su cui è attesa la conversione delle nostre Chiese è lasciare che la grazia battesimale delle donne si dispieghi. L'intervista pubblicata attesta che le donne non rivendicano nulla se non la fiducia nello Spirito di Dio che agisce in modo creativo in loro per il bene del corpo ecclesiale.

Partendo dal DF, il secondo corpus si occupa di chiarire il significato cattolico di sinodalità e la sua finalità. Mette quindi in evidenza questioni ecclesiologiche fondamentali che il recente Sinodo dei vescovi ha permesso di riscoprire. Il terzo asse è più prospettico. Indica gli aspetti che, nelle nostre chiese africane, richiedono un passo decisivo di conversione, senza il quale è difficile immaginare una nuova chiamata alla missione (DF 11). Il contributo del carisma della vita consacrata, il delicato rapporto e l'uso evangelico dei beni delle Chiese... sono tutti punti su cui gli autori richiamano l'attenzione dei lettori. Sarebbe stato necessario un articolo sulle strutture di corresponsabilità nelle nostre Chiese: i vari consigli diocesani e parrocchiali. Speriamo di tornare su questo argomento in un prossimo numero che sarà dedicato alla questione del «potere nelle Chiese africane».

I due libri: L'Église, des femmes avec des hommes (La Chiesa, di donne con gli uomini) di Anne-Marie PELLETIER (Parigi, Cerf, 2019, 248 pagine) e L'Église que nous voulons en Afrique (La Chiesa che vogliamo in Africa) di Agbonkhianmeghe E. A. OROBATOR, SJ, (ed), (Nairobi, Paulines, 2015. 342p), presentati nella sezione Varia, partecipano a questo stile sinodale descritto in tutto questo numero. I loro autori riflettono su temi di scottante attualità: la condizione della donna nella Chiesa e la problematica della conversione della Chiesa. Per questo motivo vi invitiamo a leggerli. 

[1] Cf. ID., Vraie et fausse réforme dans l’Église, Paris, Cerf, coll., « Unam Sanctam », 20 et 72, 1950, 1968, p. 227-317. Les références sont celles de l’édition de 1968.

Centre d’Études Africaines (CEA)
17 Diciembre 2025
105 Vistas
Disponible en
Etiquetas

Enlaces y
Descargas

Esta es un área reservada a la Familia Javeriana.
Accede aquí con tu nombre de usuario y contraseña para ver y descargar los archivos reservados.